Je suis un rêveur. Je l’ai toujours été.
À l’école, la maîtresse passait son temps à dire à ma mère que j’étais tout le temps la tête dans les nuages. “Il a l’air ailleurs” disait-elle.
J’aimais me réfugier dans mes pensées.
L’imagination. Une porte dérobée permettant de fuir la réalité.
De se réfugier dans un monde dans lequel tout est possible.
En grandissant, on rêve de changer le monde.
On rêve que le monde ne nous change pas.
Mais il n’en est rien.
Le changement souffle.
Emportant avec lui nos désillusions.
Mais faisant naître nos espoirs.
L’espoir de changer le monde à sa manière, à son échelle.
Créer un impact sur le monde qui nous entoure.
Se sentir vivant.
Se sentir utile.
Se sentir aimé.
C’est peut-être ça, la forêt cachée derrière cet arbre.
Commencer petit.
Travailler dur.
Planter des graines autour de soi.
Observer le cercle, qui s’étend doucement.
Rester patient.
Observer le cercle grandissant.
Puissant.
Inarrêtable.
Les graines deviennent des pousses, les pousses des arbres.
Le vent porte les feuilles, les idées, plus loin encore que vous ne l’imaginez.
Ça y est.
L’effet papillon est en marche.